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Club toulousain des Chiffres et des Lettres

Tu te souviens, quand on le regardait chez mamie, pendant le goûter ?

Adhésion à la FFL : Ruffec 2012, pour quatre tournois de perdus, un surnom de trouvé

Dans "Adhésion à la FFL", nous vous proposons de revenir sur des "exploits" passés qui un jour nous feront peut-être repérer par la Fédération Française de la Lose, afin de figurer en une de leur site voire pourquoi pas, remporter un FFL d'Or, le Graal absolu. Parce que nous sommes persuadés que les Chiffres et les Lettres et la FFL, ce n'est pas simplement l'histoire de gens qui s'endorment devant les JO, ratent la bascule et se réveillent devant Bertrand Renard.

Aujourd'hui, revenons sur un épisode qui a fait la légende d'un joueur bien connu. Épisode dont on oublie parfois l'immense lose qu'il représente.

Il faisait déjà des tours de France avant de remporter le maillot jaune...

3500 km, c'est la distance moyenne d'un Tour de France, mais c'est aussi la distance parcourue par Alain Burnel du 28 avril au 1er mai 2012, week-end prolongé au cours duquel il disputa quatre tournois en quatre jours. Faisant partie des favoris de chacun de ces tournois, le normand peut rêver d'un triplé voire, soyons fous, d'un quadruplé. C'était sans compter sur la FFL.

Samedi : départ de l'étranger

"Gneu gneu gneu le Tour de France à l'étranger c'est pas le Tour de France...". Ne vous déplaise Madame Michu, le Tour de France et DCDL, même combat, on aime la Belgique et elle nous le rend bien. Direction Péruwelz pour la première étape du périple, avec une belle affluence de 70 joueurs au départ. 

Monique Pécheur, Vincent Bardoux et Nicolas Roszak, pourtant deuxième du duplicate devant Alain, passent à la moulinette lors des trois premiers tours. C'est donc le vainqueur matinal, Christophe Leclère, qui l'attend à la table A1. Cette finale est un cavalier seul du Centenaire, qui prend la bagatelle de 4 tours au caennais. Score final 169-134, un de chute.

Dimanche : transfert tadjik et contre-la-montre

Déposé le samedi soir à Roissy, Alain prend le dernier avion pour Marseille, où il passera la nuit avant de faire le trajet pour Avignon en voiture le dimanche matin. Une certaine idée du triathlon. 43 participants dans la Cité des Papes où le périple d'Alain est l'attraction du jour. Et comme on est pas loin de Marseille (certes 100 km, mais bon... peanuts à son échelle), Éric Albouy trouve LE surnom qui sera associé pour l'éternité à Alain, que tout le monde connaîtra désormais sous le nom de "Le Fada". 

Pas fatigué pour autant, le Fada solote dès le tirage 4, tope les comptes du duplicate et remporte l'épreuve à -6. La FFL passe néanmoins faire un petit coucou en Vaucluse dès les huitièmes de finale, où Franck Salamanian pousse le leader aux prolongations (4-4). Le caennais n'était pas loin de caner mais s'impose finalement, avant de balayer son baptiseur en quarts (3-1), puis Sébastien Trucchi en demi (4-1). En finale, Alain s'illustrera encore en chiffres en prenant un compte à Dany Beuvelot, mais la tarbaise lui prend trois coups de lettres dont PIBLUICITN pour finir (ou pour commencer, on sait plus). Deux de chute.

Ou comment ramener la coupe à la maison...

Pas le temps de niaiser cependant, un petit coup de TGV pour rentrer à Paris et reprendre des forces pour la deuxième moitié de ce week-end.

Lundi : ode à la régularité

La troisième étape de ce Tour de France DCDL nous mène au Havre. Le club local a eu la bonne idée de programmer son tournoi en semaine et un jour non férié, tant pis pour ceux qui ne peuvent pas faire le pont. Avec un trajet d'à peine 215 km et un tournoi programmé seulement sur l'après-midi (enfin, a priori, ou alors on voit pas l'intérêt de faire un dup de 24 coups et des matches de 10), Alain a eu le temps de faire la grasse matinée.

Il remporte ainsi le duplicate à -6, comme la veille, et remporte ses six premiers matches sans concéder de tour. Derrière, une vieille connaissance reste en embuscade. Christophe Leclère a certes concédé deux matches nuls à Hugo Vasseur (1-1) et Lionel Maurouard (0-0) mais peut encore remporter le tournoi en cas de victoire au dernier match. Le score est de 1-1 à l'entame de l'avant-dernier tirage, TELOGOPARE. Le Centenaire sort un mot barbare de nulle part et prend le tour. Le dernier compte, enfantin, ne donnera rien, et c'est une délicieuse troisième médaille d'argent consécutive qui attend le Fada, pendant que Christophe réussit son doublé, ayant choisi à raison de se reposer la veille. Trois de chute, et c'est pas fini.

Mardi : final en apothéose

Retour à la casbah et nouveau réveil matinal en ce mardi 1er mai, pour prendre la direction, comme chaque année à la même date, de Ruffec. Alain est encore de la partie, et il est d'ailleurs le seul joueur à enchaîner les quatre tournois. 

Pourtant plus frais, Bruno Dambre se signale au 19e tirage du duplicate en tombant dans le piège du "scopitone". Il reste dans le tournoi A mais en guise de punition, doit affronter le Fada en huitièmes. Le barbu nordiste parvient tout de même à le pousser en prolongations, mais bulle encore et finit par passer à la trappe. Et comme nous le précise Bruno en commentaires, la bulle est un 8 lettres sur un top à 9, alors qu'Alain n'avait que 7. Propre.

En quarts, Alain bat enfin son némésis du week-end, Christophe Leclère, qui ne réalisera donc pas de triplé. Mais tout cela ne serait pas drôle si la lose ne s'invitait pas à un moment ou un autre. Patrick Jammet et Pascal Chevrollier se chargeront donc du rôle de faucheuses et permettront au normand d'aller chercher la plus belle des places, la 4e. Quatre tournois et 3500 km pour trois défaites en finale et une belle médaille en chocolat, l'occasion de ressortir un de nos gifs favoris...

AAAH OUI OUI OUI ! QUAAAATRE ÀÀÀ LA SUIIIIIITE !!!

Depuis ce week-end légendaire, Alain a certes perdu quelques tournois mais gagné un surnom et une réputation de joueur infatigable, preuve qu'il y a des loses qui rendent davantage service que n'importe quelle victoire, chose que la FFL ne peut que valider.

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B
Merci Florian pour ce rappel<br /> <br /> Ma bulle en prolongs contre Alain c'est calotine sur NICOLAITE alors qu'Alain avait 7...un choix digne de la FFL !
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